Tuesday, December 11, 2007

Nos artistes favoris en live acoustiques: The Shins

Voilà, en cherchant qui pourrait bien être le sujet du prochain épisode, le nom des Shins m'est venu à l'esprit comme une évidence: J'étais certain de trouver des versions "débranchées" de la pop-folk-alternative de ces américains déjà devenus cultes. Et ce fut le cas:

New Slang




Australia


Phantom limb (oui, je sais, celui-ci n'est pas vraiment acoustique....)


A la prochaine.

Monday, December 03, 2007

Nos artistes favoris en live acoustique Episode 4: Manic Street Preachers

Vous les aviez peut-être perdu de vue depuis "This is my truth, tell me yours", nous pas (voir la critique express du dernière album).
Scéance de rattrapage acoustique avec nos amis gallois:

Tout d'abord une friandise de saison:


Send Away the Tigers, sur l'album du même nom sorti cette année:


Un classique pour suivre.


Tiens, un second classique, a design for life:


On conclut sur un clin d'oeil, avec la reprise de "suicide is painless". J'ai toujours trouvé ce morceau formidable et cette reprise exceptionnelle et je viens d'en découvrir le clip. Je n'ai pas pu m'empécher de rire. Qu'en pensez vous? ça n'a pas vieilli...


Voilà, merci pour votre attention et la prochaine.

Wednesday, November 21, 2007

Nos artistes favoris en live acoustique Episode 3: Pink Floyd

Pour poursuivre la thématique, qui de mieux que les Floyd, qu'ils soient réunis, en solo ou dans une formation moderne revue.
Une bonne chanson reste une bonnne chanson même si on lui coupe l'électricité, comme le démontre le premier extrait:

Echoes, version acoustique!!!!!

Vous non plus vous n'y avez pas cru au début, n'est ce pas?

Breathe



Brain Damage


Séquence slow, chacun cherche un partenaire: which you were here avec Mr Slowhand:


A la prochaine pour une autre livraison de bonheur acoustique.

Wednesday, October 31, 2007

Nos artistes favoris en live acoustique Episode 2: The Cure

Après la mise en bouche de l'épisode 2, voici un plus gros morceaux avec les grands chamans, j'ai nommé The Cure. Toutes les videos semblent venir d'une même session,

Tout d'abord un classique, A forest:


Pour poursuivre, Close to me:


Lullaby, version multiangle:


Friday I'm in love, le côté rose bonbon de Robert "Straight Men Can Wear Eyeliner Too" Smith. Superbe version au demeurant:


Et pour terminer Lovecats



Suite au prochain épisode.

Saturday, October 20, 2007

Nos artistes favoris en live acoustiques Episode 1: Editors

Ne trouvant plus de show télé proposant des performances live de qualité, youtube devient de plus en plus notre source avec parfois des perles.
Un exemple, ce showcase acoustique d'Editors, capturé devant une audience réduite dans une salle de réunion:

All sparks:


Bones


Bullets


Second showcase acoustique pour 'Session Planet Claire' en 2005:
Blood

Munich

Fingers in the factory


Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, rendez vous au prochain épisode!

Thursday, October 11, 2007

Puissance, originalité et nervosité, concepts relatifs et limités dans le temps

...ou quelques réflexions philosophiques sur la musique et le temps

ça vous arrive parfois d’aller exhumer un de ces morceaux d’hstoire - un morceaux de votre histoire- de votre collection de CD. Vous vous réjouissez avant même de l’avoir mis sur la platine du son rapeu, original et intransigeant qui va sortir des enceintes ?

Ne vous est-il jamais alors arrivé d’être quelque peu déçu du résultat qui arrive vos oreilles? Car non, la mémoire n’est pas trompeuse et tout ceci a bel et bien pu avoir un jour toutes les qualités que vous lui attribuez encore, mais le contexte à malheureusement changé:
La mode a évolué, ce type de prodction est devenu la norme, si pas la norme précédente, et ce qui a pu sembler osé ou avant gardiste ne l’est plus du tout.
Un exemple personnel ? comme vous voyez je n’hésite pas à payer de ma personne pour vous faire comprendre mon propos.
Prenons donc Placebo et son premier album qui, il faut dire, nous avait bien décoiffé à l’époque.
J’éprouve toujours une légère anticipation avant de lancer Bruise Pristine, car le nom me ramène à l’esprit un souvenir de musique brut et intrensigeance. Dix ans après les verdicts est malheureusement sans appel : banal.
PAr contre, un 36 degrees a quant à lui mieux vieilli.
De même pour les morceaux de Nirvana ou de Rage against the Machine qui ont pu parraitre si cru et brutaux. Au final, ne reste pour moi plus que le talent de cobain pour un songwriting abstrait et l’energie et l’engagement de 4 gars qui ouvraient la voie une fusion rock-rap (qui ne fut pas toujours des plus heureuses cfr le nu-metal).

D’un autre côté, dites moi donc, pourquoi en comparaison le son d’Editors sur son End has a Start me semble si puissant alors qu’au final il ne fait que reprendre tous les bons filons de la new wave anglaise et des productions de U2.
Les choses sont ainsi et nous apprécions donc par contraste avec ce qui est pour nous devenu la norme.

L'écrire d'une critique n'échappe pas à ce phénomène. Il est dès lors fort difficile d'avoir un avis éclairé sur un album 20 ans après sa sortie. On pourra juste se contenter de juger de son impact général et du nombre de groupes se réclamant de son lignage...
De même rien ne sert de perdre son sang froid à propos d'une critique de votre artiste préféré parue dans un magazine ayant des références à 100 km des vôtres. Le référentiel n'étant pas le même, peu de chance que la chronique ait la moindre pertinence pour vous et qu'elle vous soit destinée.

Wednesday, October 03, 2007

Radiohead nous en fait voir de toutes les couleurs

Radiohead sort son nouvel album : In rainbows.
Travaillant sans maison de distribution, le groupe choisit de distribuer son album uniquement par le web. Vous pourrez télécharger partiellement l'album sous format digital dès le 10 octobre ou recevoir la version CD complète dès le 10 décembre (la formule CD donnant néanmoins accès au download).
Grande nouveauté : la version digital coûte... ce que vous voulez !
La version CD vous parviendra au prix de 40£ (+/- 60€) quand même...
Ah oui... au fait combien donner pour un album dont on ne peut entendre le moindre morceau ? Vous pouvez toujours rectifier le tir par après !

Thursday, September 20, 2007

Youtube, la boîte à clip ultime

C'est probablement l'effet du formatage ambiant actuel...
Le fait d'avoir découvert la musique et les clips dans le début des années 90 certainement n'arrange rien à mon cas.
Mais je trouve de plus en plus rare de voir sur MTV ou MCM des clips d'artistes alternatifs.
(mode Réactionnaire on:
en fait il est assez rare de voir autre chose que la merde R&B d'Universal sur ces chaînes.
Mode réactionnaire off)

Quand je dis alternatif, je parle d'artistes qu'on aurait pu voir dans un Headbangers balls ou un Alternative Nation dans les années 90.

Peut-être les américains sont-ils plus chanceux que nous, avec par exemple MTV2, mais le fait est que sur le réseau de chaîne cablées classiques, nous avons peu de chances de tomber sur des clips alternatifs (que ce soit musicalement ou visuellement).
Et pour ce qui est d'un clip de plus 2 ans, tout simplement aucune chance.

Internet prend donc le relais et youtube devient pour les fans, les nostalgiques et les curieux, la sources, la Mecque pour trouver ces clips.
En voici quelques un en vrac (ceux de NIN postés précédemment en font partie également évidemment). N'hésitez pas à compléter l'article avec votre sélection au moyen des commentaires.

Therapy? - Loose (Drum'n bass/jungle mix)


Therapy?: Teethgrinder


Rollins Band: Liars


aphex twin - come to daddy (ou pourquoi j'ai peur des nains barbus...)


A Place To Bury Strangers - To Fix The Gash in Your Head (sorti en 2007, peu de chance que vous voyiez ça prochainement à la télé... profitez en donc)

Battles - Atlas


Battles - Tonto


65daysofstatic - Radio Protector


Editors - Smokers Outside The Hospital Doors

Wednesday, September 12, 2007

Nine Inch Nails - rattrapage

Bon, voilà, après avoir critiqué les deux derniers albums de NIN, je rattrape rapidement mon retard.
Je me rend alors compte qu'à l'époque où j'écoutais du punk et du grunge, certains avaient déjà largement pris le chemin de l'électro pour ajouter une note froide et rigide à des compositions rock puisantes:

Head Like A Hole sur Pretty Hate Machine en 87. Vous imaginez, 87!!! qu'est ce qui est sorti en 87? Joshua tree, Music For The Masses, appetite for destruction, Kiss Me Kiss Me Kiss Me, waww!!


Closer sur Downward Spiral en 94 (me rappelle avoir vu cette video sur MTV à l'époque, très tard le soir...):


Hurt. Dernier morceau du même album dont le personnage principale qui vient de se suicider chante ses derniers regrets:


En 2005, la "chanson disco" de Trent (blague de studio de Dave Grohl), The Hand That Feeds, sur With teeth:


En 2007 sort Year Zero dernier opus en date, album concept clairement meilleur que With teeth. Définitivement un de mes meilleurs albums de l'année et un de mes meilleurs concerts de l'année. La preuve en son et image:
Me, I'm not


Great destroyer


Good soldier, Hands that feeds et Hurt




Bon, j'ai déjà été bien trop long.
Je vais pourtant cloturer avec encore quelques reprises et mashups:



(c'est la dernière chanson sortie avant le decès de Cash)

et pour conclure, je renvois les plus curieux vers wikipedia , avec entre autres, l'explication du choix du nom du groupe.

Tuesday, August 07, 2007

Pukkelpop: un peu de lecture préparatoire

Cette année encore, on va aller s'en mettre jusque là au Pukkelpop. Parce que c'est ce qui est le plus proche de la musique qu'on aime et dont on parle. Plus studieux que Dour, plus intéressant dans son affiche que Werchter, c'est notre pèlerinage annuel. Comme beaucoup de groupes ont été critiqués sur mescritiques.be, on vous met les liens. On est sympas quand même...

Jeudi
Editors - I'm From Barcelona - Just Jack - Dizee Rascal - Iggy And The Stooges - Kaizer Chiefs - Digitalism - Tiga - Architecture In Helsinki - Basement Jaxx - Battles

Vendredi
Art Brut - Fijiya & Miyagi - Within Temptation - Cansei Der Sei Sexy - The Hives - UNKLE - Sophia - Patrick Wolf - Laurent Garnier - Arcade Fire - Apparat - The Smashing Pumpkins - Mud Flow - Pop Levi - The Besnard Lakes

Samedi
Voxtrot - The Shins - Spoon - Coco Rosie - LCD Soundsystem - Nine Inch nails - Sonic Youth - Woven Hand - The Streets

Et si vous voulez vous replonger dans les éditions précédentes:
Récit du Pukkelpop 2004
Récit du Pukkelpop 2005
Récit du Pukkelpop 2006

Friday, July 20, 2007

Soldes: les diques à 1Eur - part2

Voilà des nouvelles d'un autre bac à 1Eur où d'autres cds pas forcément mauvais n'ont pas trouvé leur public au prix plein.

1.Tipper - Holding Pattern (2001)

Connu de par sa présence sur de nombreuses compils et sur des playlists de mix (voir amon Tobin solid Steel), Tipper fournit une electro atypique, originale et très travaillée.



Première écoute: je ne retrouve pas des morceaux aussi emballant que ceux que je connaissais (disponible sur d'autres albums), mais c'est vraiment bien travaillé. L'ensemble est assez dark et demande plusieurs écoutes. L'un ou l'autre morceaux aura facilement sa place dans un mix.

2. BRA - Bentley Rhythm Ace (1997)

Authentique groupe de la période bigbeat, je me souviens de leur show à Nulle Part Ailleurs où ils avaient placé leur matos derrière une moitié de voiture (bentley?) et où ils utilisaient une sirène pour l'intro et le final. Voir également le clip du titre principal ci-dessous entièrement réalisée à l'envers.





3. Stina Nordenstam - The world is saved (2004)

J'avais adoré sa voix angélique et sussurée sur la BO de Roméo et Juliette.



Résultat: un cd tout à fait charming

4. André Klenes - Spring Tides (2003)

Occasion de découvrir et d'acheter des cds plus classiques sans tomber dans le classique mozart, André Klenes est un contrebassiste belge. La quintette joue ici morceaux, suite et BO de film (Les Mesures du Rectangle)



Résultat: je ne suis pas spécialiste, le violon fait parfois penser à de la musique juive, ce qui est pas mal, ça évolue sur des rythmes assez piqués. c'est bon pour l'ouverture et le changement. Très bonne production.

5. BO - The Theory Of Flight

film avec Helena Bonham Carter et Kenneth Branagh, BO signé (seconde partie) par Rolfe Kent.
La chose la plus notable qu'il ait faite dans sa quarantaine de musiques de films est, selon moi, un morceau pour Fight club.
http://www.imdb.com/name/nm0448843/
Cette BO est composée de 2 parties: la première avec des morceaux empruntés et la seconde avec des compositions originales.
J'ai pris ce cd par pure découverte parce qu'il y avait un morceau d'Archive crédité.

Heureuse redécouverte (mon père en avait une K7) d'un morceau de Booker T. & the MGs - orgue Hammond et créateur du Memphis Sound -
http://www.myspace.com/bookertjones



Intérêt limité cependant.

Wednesday, July 18, 2007

Soldes: les disques à 1Eur

J'adore cette période des soldes musicales, pour le "connoisseur" c'est un régal de tomber sur un pièce dont on comprendra facilement qu'elle fut laissée à l'abandon dans ce grand bac par la majorité des gens mais qui éveillera chez lui un intérêt tout particulier.

1. Voilà un cd qui comporte deux indications intéressantes;
Tennant/Lowe et Battleship Potemkin

Les premiers sont les Pet Shop Boys, certes criticables mais talentueux
Le second est une pièce majeure du cinéma muet

Le doublage musicale de film muet est un exercice qui se révèle souvent intéressant et pour 1 Eur, on ne se prive pas.



Après une première écoute, c'est de la toute bonne musique d'ambiance. Pas de regret!

2. Le deuxième est attirant de par sa pochette cartonnée, son graphisme et son titre - Vegetable Digitables by Geert Waegeman -. Pris, reposé puis reris, c'est le petit écusson à l'arrière indiquant le label Lowlands (un label belge pionnier) qui m'a conseillé de le garder. Je me suis dit que l'écoute pouvait être intéressante.



De fait, c'est intéressant, mais c'est aussi ce qu'on peut dire dire des choses que l'on sait complexe mais auxquelles on accroche pas. Certaines ambiances sont très travaillées. Ca ressemble à de l'ambient avec beaucoup d'évènements, à une évolution des expérimentations 70s de Vangelis ou encore de Jarre.

3. Qui dit Les Claypool dit Primus dit "génie de la basse" + pochette cartonnée et travaillée, ça vaut bien 2Eur



Première écoute: Génial! Expérimental sans être chiant, magnifique production (bon détachement de la voix)! A conseiller aux fans.

4. Là c'est l'indication était sur l'emballage plastique: "Paulo Zappoli de Black Heart Procession"
"MR. Tube and the Flying Objects - Listen up"

Comme Marc m'avait conseillé Black Heart Procession, voilà une occasion de commencer par un side project à 1Eur



Première écoute: ça sent bon, très bon, ambiances cuivrées, complexes et expérimentales, le tout bien emballé: de la musique comme le connoisseur l'aime.

Tuesday, July 03, 2007

Friday, June 29, 2007

Ca c'était ma jeunesse - part 4

Je reprends la main pour vous livrer quelques souvenirs de plus.
Ceux-ci proviennent du temps où j'avais des cheveux longs (on est tous passé par là...) et où la musique devait être jouée avec une guitare (jugement finalement réducteur et révisé par la suite).

Mon florilège grunge-indie-rock des années 90 (garanti 100% sans Nirvana):

Pour commencer, les Irlandais de Therapy? qui ont connu le succès commercial le temps de l'album Troublegum en 1994.
Vous vous rappelez probablement du single Nowhere, voici donc Screamager provenant du même album.


J'ai toujours adoré le jeu de Fyfe sur les futs (son très sec, doubles percussion etc). Dommage qu'il ait quitté le groupe quelques albums plus tard.

Pour suivre Soundgarden, un groupe de la mouvance grunge, dissout depuis comme tant d'autres. Pas certain que les albums solo de Cornell et ses distractions avec Morello tiennent vraiment la comparaison avec les morceaux composés à l'époque (c'était mieux avant - refrain connu):




A l'époque, il y a avait également la bande de Pumkins, avec un Billy qui pouvait encore nous inspirer (maintenant, il ferait plutôt un peu peur).
Voici une version live de Bullets with butterfly wings, bien connue pour son intro et son tempo sur-vitaminé. Pour moi, la meilleure version de cette chanson (j'ai du chercher pour la retrouver, je l'ai eu en son temps sur une compile....si quelqu'un sait où ça a été filmé...).

Allez pan dans ta g...




Bon, à la prochaine


PS: Au passage, voici une découverte faite en recherchant les extraits: Therapy? et Sting reprenant Next to You, un des morceaux les plus punk des débuts de The Police.
Morceau et albums de Police que j'ai également découvert à cette époque. la logique de la rubrique est donc sauve, merci mon dieu!

Ca c'était ma jeunesse - part 3

continuons cette thématique intéressante...
Ce qui a de bien, c'est qu'en principe, "ma" jeunesse est celle de beaucoup d'autres. Le fait de se retrouver, de trouver des points communs, ça socialise, ça lie...

Voilà j'ai fini ma thèse de psycho et je réussis avec mention...
notez quand même que les trucs de Fred dans la part 1, il doit au moins venir de l'autre bout du pays, car à part le nom, ça ne me dit rien du tout... Comme-ci une fois passé la sambre, la musique d'MTV était différente (hein Seb, que c'est du vécu!).. ebn non c'est une affaire de sensibilité plutôt.

Allons-y...

Après réflexions j'ai eu envie de faire (re)partager

U96 - Das Boot qui est un des premiers clips MTV que j'ai en mémoire - essentiellement dû à son succès et à sa longévité au MTV Hit Parade



Ami de la référence, pouvez-vous me trouver le lien entre Fujiya&Miyagi actuellement critiqué sur mescritiques et U96 - Das Boot? ahah langue au chat en commentaire svp!

FELIX
Ca avait commencé avec Don't you want me (malheureusement la video n'est actuellement pas disponible sur youtube mais ici bien... ) et son clip animé du compresseur pour marquer le beat... et ce fut suivi par le très DarkSexySky typique de l'époque It will Make Me Crazy!!



Encore une question: quel est le lien entre Felix et Dido?

pour finir

ca devient dur car beaucoup de choix...

mm celui-ci je le jette ainsi car vous savez ce que c'est et vous aimez bien entendu

alors du pur plaisir...

Wednesday, June 27, 2007

Ca c'était ma jeunesse - part 2

Alors oui, comme ça, je grille la politesse et je me lance dans la 2eme partie de cette très bonne idée.

Paf comme ca dans le genre ce qui me passait par la tête. Des morceaux dont le clip est resté dans ma tête à tout jamais. (Allez savoir pourquoi)

The Prodigy - Everybody In The Place
Des supers pas de dance, impossible à reproduire. (Pourtant j'étais sûr d'y arriver... aah l'innoncence). Remarquez au passage les effets de l'époque. Comme quoi on peut devenir très célèbre malgré ce clip. (le morceau est par contre toujours terrible)

Nomad - I Wanna Give You Devotion
Déjà très fluo, les ancêtres vestimentaires des Klaxons.

Massive Attack - Unfinished Sympathy
Là je dois dire que je détestais à l'époque la chanteuse, je n'aimais pas sa drôle de coiffure. Mais ce clip est passé en boucle sur une certaine chaîne musicale de l'époque.

Roxette - Joyride
J'adorais les effets sur fond bleu trop nazes et le collant Arlequin.

Technohead - I Wanna Be A Hippy
Et le plus fun pour la fin, un peu de Hollande...

Monday, June 18, 2007

ça c'était ma jeunesse - part 1

Voilà, en retriant ma bibliothèque musicale, je suis retombé sur certaines perles me rappelant mon adolescence. Je me lance donc dans une grande série pour vous les faire partager.

The Shamen (1990-99?):

Groupe électro phare des années 90, issu le la scène house - rave anglaise. Ils sont devenu par le biais de leur clips une référence pour la génération qui a grandi devant MTV.
Ces clips sont probablement mes permiers contacts avec la musique électro.

Voici quelques videos pour vous raffraichir la mémoire:








Et vous, vous vous rappelez de quoi musicalement entre 12 et 18 ans?



PS: Marc, comme tu l'imagines, je pouvais vraiment pas commencer par une autre groupe.

Wednesday, June 13, 2007

En vitesse: Dan Deacon - Spiderman Of The Rings

Les signes me recommandant de porter une oreille sur ce Spiderman Of The Rings de Dan Deacon ne manquaient pas. En tant que garçon consciencieux et avide de découvertes, je me suis procuré la plaque en question.

Et on comprend l’origine du buzz, tant ce mélange de candeur enfantine et d'énergie brute et foldingue est réjouissant. Les inserts de dessins animés sont intelligemment utilisés (Wooody Wooodpecker) et les sons de xylophone (Big Milk) renvoient forcement à de doux et anciens souvenirs. Le tout est inventif, les sons distordus le sont pour la bonne cause et certains morceaux comme Wham City, le morceau de bravoure de 12 minutes (meilleur morceau haut la main), gardent leur intensité.

On pourra aussi signaler le rockabilly déconnant de Okie Dokie, les voix détournées qui participent à l’ambiance euphorisante de ce Spiderman Of The Rings (voilà un titre qui annonce la couleur) , l’évocation d’une version électronique de la récréation acoustique de Gruff Rhyss pour que vous vous fassiez une idée. Et puis ça peut aussi ne pas fonctionner (Snake Mistakes – pastiche de Daft Punk ?), ce qui devient irritant, mais c’est le risque du genre.

Voilà, faute de vrai titre qui sortirait du lot et deviendrait addictif (la pièce maitresse Wham City est trop longue pour ça), pas grand' chose nous poussera à réécouter cet album. Il souffre aussi de la rigueur d'un faux album bordélique comme celui de Menomena auquel on ne peut s'empêcher de penser. Mais pour tout amateur curieux de bidouillages pas gratuits, Dan Deacon proposera une joyeuse récréation hors des sentiers battus de la pop. Mais bon, parfois le tam-tam dépasse l'intérêt d'un album et on aussi le signaler ici.

Monday, June 04, 2007

Parlons technique - Clix et Mediamonkey


Voilà, j'ai sauté le pas, après mures réflexions, je me suis enfin racheté un lecteur audionumérique (m'énervent les gens qui disent "un mp3"!).
Les détails de la fin de la vie du précédent n'ont que peu d'intérêt mais précisons cependant que j'ai attendu 6 mois pour remplacer ce fidèle Ipod 4G de 20Gb.

Bref, pourquoi ce billet? Et bien pour vous faire partager ma trouvaille et également vous parler d'alternative aux incontournable itunes et WMP11 (windows media player, pour les moins intimes).

Tout d'abord le hardware.
Et bien dans la catégorie lecteur flash avec 4Gb, on peut dire que le Nano d'Apple est le produit évident, simple, tout petit, basique (madame en a un, je connais bien).
Il est idéal pour l'utilisateur de base mais je trouve le design tristounet, la qualité sonore un peu limite et les fonctionalités basiques.
Si on veut plus, on peut trouver largement mieux. Car clairement apple n'est pas du genre à renouveler sa gamme au grés des améliorations technologiques mensuelles!


Ce sont donc divers articles dont un test sur Cnet.com qui m'ont fait découvrir le Clix 2eme génération d'Iriver. Pas besoin de se casser la tête, c'est le player flash le mieux coter sur ce site de référence!

J'ai la bête depuis quelques semaines (en import des USA) et je peux dire que j'en suis très content!
Ses points forts sont les suivants:
  • écran AMOLED (tout bonnement incroyablei)
  • Tuner Fm
  • Mode UMS ou MTP au choix (on peu l'utiliser comme une clé USB ou avec WMP11 par ex au choix)
  • interface en flash lite customisable
  • compatbilité avec les jeux flash lite
  • enregistrement avec micro intégré
  • Vidéo au format Xvid/wmv à 30fps (sympa pour les épisodes de série)
  • et j'en oublie probablement...
Et, avantage supplémentaire le fait de ne plus être obligé d'utiliser itunes qui a tendance à devenir lourd quand il doit gérer un bibliothèque conséquente sur un disque réseau.... Ce qui m'amène à mon deuxième point, le software.

Pour pouvoir utiliser les ratings et les pochettes d'album, le Clix doit être en mode MTP (si j'ai bien tout compris). Restait donc à trouver un gestionnaire de bibliothèque compatible MTP.
Après un première essai d'une semaine avec WMP11, je conclus que celui-ci était bien mais pas top.
Je vous propose donc une alternative: MEDIAMONKEY.



Mediamonkey, c'est un peu la boîte à outil de la gestion de bibliothèque mp3. Vous voulez faire quelque chose, il peut le faire. Des exemples? bien entendu:
  • Tagger des mp3
  • récupérer automatiquement les informations et la pochettes d'un CD à partir d'amazon
  • synchroniser mon clix, un lecteur compatible mtp, une clé usb (UMS) et même un IPOD! (oui, vous lisez bien. Me permet de synchroniser le baladeur de madame et celui de monsieur avec le même programme!)
  • Convertir les fichiers incompatibles avec le lecteur lors de la synchronisation
  • Convertir à la synchronisation pour gagner de la place
  • créer des playlist automatiques
  • ajuster le volume des pistes
  • lit les radios internet
Ne lui manque pour être parfait que la gestion des podcasts, fonction qui arrive avec la version 3 de logiciel, déjà disponible en béta test.

En plus cerise sur le gâteau, la version de base de ce logiciel est gratuite. (La version payant quant à elle apporte quelques fonctions supplémentaires, pas forcement indispensables)

Voilà, j'aurai partagé la bonne parole et j'espère vous avoir fait entrevoir des chemins de traverse dans la jungle des itunes, ipods, iphones etc.

Et sinon, vous, vous utiliser quoi comme baladeur? D'autres altenatives intéressantes à itunes?

Thursday, May 24, 2007

Manic Street Preachers - Send away the tigers


Les manic street preachers continuent leur bonhomme de chemin au travers des époques et des modes.

Ce huitième album des gallois comprend de nombreux instants de grâce où on retrouve le talent et l’entièreté qui nous avait fait aimer "Everything must go" et "this is my truth...".
Les violons retrouvent ainsi pour notre joie leur place derrière les guitares et le chant.
Les titres ne sont pas tous de cette outre, mais ça fait grand plaisir de retrouver ce son particulier.


Dans le rayon de ces bons moments on retiendra donc Autumn song, I'm just a patsy, Indian Summer (qui rappellera A design for life dans ses arpèges et sa construction).

Petit plaisir supplémentaire, on découvre la voix de Nina Persson (des Cardigans) qui vient apporter un supplémént de fraicheur sur le très "Preachien" Your love is not enough. Morceau imparrable, single au succès prévisible.
Une vidéo? mais bien entendu!




L'autre partie des morceaux est plus rageuse, plus rock. On oublie alors les violons sur Imperial body bags, Winterlovers ou sur l'excellent Rendition. Là encore l'efficacité ne nuit jamais au la lyrisme .

Cet album est certainement ce que les Manic street Preachers ont fait de meilleurs ces dernières années, plus direct, moins compliqué et pourtant toujours aussi touchant. Leur musique trouve ici un second souffle.

Une écoute de cet album vous est donc recommandée chers lecteurs!

Thursday, May 17, 2007

En vitesse: Blonde Redhead - 23

Il y avait dans l’ancienne mouture du site, qui s’appelait encore Le Site de Fred Et Marc une section patiemment faite à la main qui contenait les ‘critiques express’ et c’était bien pratique. Par exemple pour liquider des critiques comme celle de cet album de Blonde Redhead.

Pourquoi tant d’expéditivité ? Parce que je suis un béotien face à leur discographie et que je n’ai pas des masses envie d’approfondir le sujet. Aussi parce que je n’ai pas envie de faire une revue de détail de cette dream-pop fondamentalement agréable mais pas indispensable.

Pourquoi en parler dès lors ? C’est que cet album à l’intrigante pochette contient au moins deux perles et que ce serait dommage de passer à côté. Tout d’abord, la plage titulaire est ce qui se fait de mieux dans la pop gavée aux guitares tout droit sorties de My Bloody Valentine. Rythmique hypnotique, vagues de six cordes, tension, tout y est. La voix féminine est agréable mais ne pensez même pas deviner ce qu’elle raconte. Le second moment de grâce est SW. Langoureux, nostalgique d’un certain pas des années ’90, le chant masculin repose sur un tapis plus discret mais qui le met en valeur.

On notera pour terminer que chaque fois que j’ai mis cet album il a défilé d’une traite, que si une pop mélancolique mais jamais mollassone est votre truc, je m’en voudrais de passer le tout sous silence. Allez, je vous dois quelques tartines pour rattraper le coup.

Wednesday, May 16, 2007

Le Back To Mine de Royksopp

Le concept des compilations Back To Mine consiste à demander à des artistes ou groupes de compiler des titres qu'ils affectionnent tout particulièrement, pour l'inspiration qu'ils en ont prise, ou pour l'envie inasouvie de les mixer et de les communiquer à un public.

C'est ainsi que ce concept en est arrivé à sa 25ème édition consacrée à Royksopp, après avoir donner la main à Underworld, Death In Vegas, New Order, Mercury Rev, Liam Howlett de Prodigy, Everything but The Girl...

Cette dernière édition (Avril 2007) est particulièrement réussie, pour un concept qui, d'un premier abord, intéressera le DJ, on y trouvera plus de satisfaction. Le groupe a suivi un réel objectif dancefloor tout en gardant leur esprit, car les influences se font bien sentir plus que sur les compilations d'Underworld et de Death In Vegas par exemple où cela semble moins évident.



1. Talking Heads – Born Under Punches
2. Harry Thumann - Sphinx
3. Kasso – One More Round
4. Pino D’angino – Ma Quale Idea
5. Edgar Winter – Above & Beyond / Ray Mang & Nathan D’troit – Off Side
6. Mr Flagio – Take A Chance
7. Mike Oldfield - Charleston / Emmanuel Splice - Meatball
8. Jesse – That’s Hot (Joey Negro Re-edit)
9. Art Of Noise - Legs
10. I Level - 3A.M. Give Me
11. Klein & Mbo - Dirty Talk (European Connection)
12. Supermax- It Ain't Easy
13. Idris Muhammad – Could Heaven Ever Be Like This
14. Guy Dalton – Night People (New York Club Mix)
15. Valerie Dore – Get Closer
16. Ginny – Can’t Be Serious
17. Funkadelic – I’m Never Gonna Tell It
18. The New Birth – It’s Been A Long Time

Ces noms ne vous disent peut-être rien, pourtant les sonorités sont connues, c'est un petit régal de kitscherie nostalgique pour la before ou l'after...

Tuesday, May 15, 2007

High fidelity

Un peu en froid avec la télévision ces derniers temps, en overdose de séries stressantes, voilà que surgit l'autre jour un John Cusack non-chalant dans le rôle d'un disquaire... Ce n'est pas le grand film qui s'annonce mais le genre à stimuler un état nostalgique d'ado attardé. Voilà qui est parfait pour un dimanche soir! Au final, ça m'a bien plu puisque je me suis reconnu, ainsi que mes confrères bloggers, dans ces stéréotypes des nerds de la musique n'ayant que ça comme sujet de conversation, se balançant sans cesse des défis "top5" (du meilleur titre, de la chanson la plus triste...) comme on le ferait sur mescritiques. Autre point fort, c'est que pour des adeptes de LA "référence", il faut bien avouer que ça fuse de tout côté, et que si on se prenait au jeu d'écouter toutes les références citées, on en apprendrait beaucoup!
Et puis, entre autres trouvailles telle que le rangement des disques par ordre autobiographique, ça parle accessoirement des femmes (classées dans le top5 des déceptions), ce qui n'est pas désagréable non plus...

Ca s'appelle High Fidelity de Stephen Frears, avec John Cusack, l'horripilant Jack Black, Tim robbins et Catherine Zeta-Jones en second rôles.

Friday, May 11, 2007

Ah les bons petits disquaires

Suite à un vol retardé, j'ai eu l'occasion de m'attarder à Lisbonne, de flâner un peu et faire de bonnes découvertes comme la suivante. Je voudrais ainsi conseiller à tous les amateurs de bons disques (entendez vieux vinyls - bon son - perle rare) une bonne adresse où l'on se sent bien, comme dans le grenier de nos papas (la sublimation du papa qui écoutait de la bonne musique).

Donc pas des plus exposés, ce petit disquaire se situe à la calçada do duque (magnifique coin dit en passant, le clichy de Lisbonne)

plan et info


J'ai retrouvé les infos via ce site notamment


Etant en pseudo-transit et au début d'un long périple, j'ai renoncé à m'encombrer de bons 33tours (bonne collection de rock, post-rock, electro des années 70), mais si j'y retourne, j'achète, ca c'est sur monsieur!

Le but du post? partager l'info avec vous et le moi du futur, ben oui faut bien que je note l'adresse quelque part... Oui ca fait un peu memento j'avoue.

Wednesday, May 09, 2007

Arcade Fire - Broken Window

Partant du principe qu'un supplément d'Arcade Fire ne peut faire de mal à personne, voici la face 'b' du single Keep The Car Running. Ce morceau bien dans la lignée de Neon bible, propose quelques moments intéressants mais passe un peu à côté de la montre en or. J'imagine qu'ils pourraient le customiser en tuerie de concert par exemple


On dirait que blogger ne veut pas du lecteur. Cliquez sur le titre pour arriver chez Pitchfork...

Allez, je vous remets un lien vers la critique

Tuesday, May 08, 2007

Radiolibre.be

Vox, c'est fini. En effet, Jérôme Colin a mis la clé sous le paillasson après un an et demi de podcasting inspiré. Mais il a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure, celle du blog collaboratif.

C'est déjà une bonne nouvelle en soi, et le résultat promet d'être fourni, varié et intéressant. Il l'est en tous cas jusque maintenant.

Mais ce que je dois vous dire aussi, c'est que sous la double casquette de fan de musique et d'expatrié à Seattle je fais partie de l'aventure. Autant vous dire que j'en suis tout fou.

Suivez donc les élucubrations de cette bande de passionnés. Plus on est de fous plus c'est fou.

Jerôme Colin s'explique à l'antenne de Mint


Allez, pour terminer, le contenu du communiqué de presse de l'agence Belga:


"Après l'expérience de Vox, nous avons voulu nous ouvrir à d'autres horizons et à la collaboration. D'anciens lecteurs/auditeurs de Vox nous ont rejoints et nous avons également prospecté pour trouver des Belges expatriés à l'étranger", explique Denis Balencourt. "Radio Libre" rassemblera textes, sons, vidéos et photos consacrés à la musique. "Nous voulons faire partager nos trouvailles, parler de ce qui nous passionne", poursuit Denis Balencourt.

Les seize blogueurs, en majorité Belges, proviennent de Seattle, Shangaï, Paris, Anvers et Bruxelles. Parmi eux, deux filles. Chacun pourra poster ses découvertes en toute liberté. "Il y aura des slows, des clips, des sessions acoustiques, des interviews, des coups de coeur, de jolies pochettes de disque, des découvertes, de la musique pour les filles...", explique Jérôme Colin dans le premier post de ce jeudi. "La ligne éditoriale est à la fois très rigide et très vaste puisqu'il s'agit de tout ce qui touche à la musique de près ou de loin", ajoute Denis Balencourt.

Parmi les projets figure la couverture des festivals de l'été par l'un des blogueurs, ingénieur du son, qui proposera des billets d'ambiance. L'adresse du site: www.radiolibre.be.

Wednesday, May 02, 2007

Nine Inch Nails - Year Zero


Deux ans après With Teeth, Reznor durci le ton avec Year Zero (ou Halo 24, l'artisant numérotant ses opus) .

Le résultat du travail en studio ressemble à la rencontre entre The Eraser de Yorke et la musique aux accents guerriers de Ministry.
Un rock electro-indus, une musique partiellement faite devant un écran, et dont les couches s'entassent, s'entassent, qui tape encore et encore et dont le son monte monte monte jusqu'à ce que "ça peut plus là monsieur, faut arrêter".

Plus fort que trois cafés le matin, l'intro de l'album Hyperpower donne le ton.

Une fois de plus, je vous renvoie à myspace pour le teasing en attendant la critique détaillée:
http://www.myspace.com/nin

Friday, April 27, 2007

Iliketrains: Spencer Perceval EP

A peu près un après leur épatant premier mini-album (un de mes favoris de 2006, trouvez la critique complète ici), les Anglais de Iliketrains nous reviennent avec un petit single de deux titres.

La première chose qu'on puisse dire, c'est que leur style, fait d'arpèges froids, de voix chaude et lassée et de montées de guitares bruissantes est toujours là. Si vous avez apprécié Progress/Reform, voici deux titres en plus que vous ne pouvez que retrouver avec plaisir. La plage titulaire est une longue composition de plus de neuf minutes sur la biographie d'un meurtrier. Le thème est en accord avec cette tension dramatique qui se dégage immanquablement. Mais les moments paroxystiques ont fait place à de plus convenus murs de guitare. Ca reste de la belle ouvrage. Le second est plus mélancolique, trouvant dans la répétition d'un thème assez simple une efficacité certaine. Avec en prime des cuivres qu'on avait vu en concert (il faut tendre l'oreille pour les entendre sur l'album).

Tout ça pour dire que Iliketrains ne change pas d'un iota mais pour ceux qui sont restés sur leur faim voici un autre supplément de fort bonne facture.

Wednesday, April 25, 2007

Première écoute: The National

Il y a des albums qu'on attend plus que d'autres. Tout simplement parce que ce qu'on connait du groupe nous allèche plus que d'ordinaire. The National s'est forgé une place à part dans mes préférences. Avec un album très mature, Alligator et une excellente prestation au Botanique. A ce propos, ils assurent la première partie d'Arcade Fire pour la plupart des dates américaines. Soit mes deux concerts préférés de 2005 sur la même affiche.

Leur petit dernier, Boxer, sort dans quatre semaines mais il me faudra bien ça pour en faire le tour. C'est-à-dire que la richesse me semble être à la hauteur de l'attente. On a moins de lenteur, de langueur et le ton plus 'rock' les rapproche parfois plus d'Interpol. Et puis il y a cette voix, chaude, profonde, habitée, qui est un des ingrédients qui rend la musique de The National tellement singulière en dépit des références évidentes (Tindersticks en tête).

L'album s'adoucit au fur et à mesure de son écoute. Mais il y a toujours, tapie quelque part, la possibilité d'un moment musical de pure intensité (Slow Show, Guest Room).

Tout ce que je peux vous conseiller de faire, c'est vous rendre sur leur myspace. Le single annonciateur, l'excellent Fake Empire s'y trouve (ainsi que trois titres d'Alligator). Vous aimez ça? Voilà, la magie The National a opéré.

http://www.myspace.com/thenational

Gus Gus - Forever en bref

Voici une brève critique du dernier LP de Gus Gus qui échappe ainsi de justesse aux incritiquables...




Forever? Le Gus Gus d’autrefois n’est cependant plus. Fertile terreau d’islande de la fin des années 90 (Emiliani Torrini notamment...), la formation est aujourd’hui réduite à 3 membres, et fait de l’acidhouse early 90’s : charleys filtrés, vocal soul pétasse, bassline trance pour ibiza, ca ressemble à du Tiga et à du Kevin Saunderson par moment, on pourra y trouver de la qualité pour le dancefloor. Mais "Attention Danger" : ca pointe un peu vers "DJ Sash est de retour". Mais quand même il y a un petit reste de l’electrofunk de Gus Gus sur "Sweet Smoke"... une note d'espoir?

Tuesday, April 24, 2007

Nous Sommes Jeunes, Nous Sommes Fiers

Il y des livres qui nous manquaient. C’est une évidence qui m’a frappé dès les premières pages de ce Nous Sommes Jeunes Nous Sommes Fiers de Benoît Sabatier. En effet, 700 pages pour relater l’histoire de la culture jeune à travers la musique, c’est l’assurance de ne plus écouter idiot. Le sous-titre promet d’Elvis à Myspace. Et il tient cette promesse tant les derniers chapitres collent à l’actualité.

Un jeune en 1954, 1964 ou 2007, ce n’est vraiment pas la même chose. Et comme le jeunisme forcené est une des tendances lourdes de ces dernières décennies, brosser le portrait de toutes ces générations revient à radiographier la société occidentale. Car si tout le livre est truffé de références musicales, ce n’est pas d’une histoire de la musique pop dont il est question.

La grande force de ce livre, c’est la connaissance quasi encyclopédique de son auteur, Benoît Sabatier (rédacteur du très branchouille Technikart), et son remarquable travail de documentation. Autre qualité, ce n’est jamais passéiste. C’est qu’il est conscient que toutes les périodes d’euphorie ont généré de sévères gueules de bois. Dans la longue série des points forts, il prend souvent position, pouvant en une épithète donner son avis sur un groupe. Et il tombe rarement à côté. Je m’en voudrais aussi de ne pas indiquer qu’il n’a pas de tabous et que tous les sujets sont traités avec sérieux. Il est même particulièrement pertinent quand il décrypte le phénomène Madonna, les Boys Bands ou la Starac’. Pas de condescendance là-dedans, juste une remise en perspective, ce qui est assez fort pour des phénomènes aussi récents.

Mais ce n’est pas une œuvre savante et universitaire. Même si les nombreuses allusions aux situationnistes pourraient le faire croire (on m’a fait subir Vaneighem étant jeune, je constate seulement maintenant à quel point c’est une mauvaise idée). Non, c’est assez divertissant à lire. Il faut quand même énoncer quelques particularités de l’ouvrage. L’hypothèse de départ, c’est qu’après 1954 (les débuts d’Elvis Presley), tout a basculé en 1984. C’est l’année d’Orwell qui aurait marqué le tournant dans la culture de masse dont on subit encore les soubresauts. Pourquoi pas. C’est en tous cas argumenté. Comme le titre l’indique (ça ne me disait rien), le fil rouge est Taxi Girl. Non que je veuille dénigrer ce groupe culte français, mais par rapport à certains groupes importants, la place qui leur est consacré est assez disproportionnée. Je veux bien admettre que c’est exemplatif mais bon, passer autant de pages à décrire leur dernier catastrophique passage télévisé alors que des groupes comme The Cure ou The Smiths ont droit à une demi-page (sans parler de Led Zeppelin réglé en une demi-ligne) est assez vain. Dans le même ordre d’idées, les portraits de tous les junkies mondains de la charnière des années disco sont fouillés alors que l’intérêt me semble limite. Mais dans tous les cas, ça reste vivant et agréable à lire.

Le point de vue est évidemment très français. Ce qui amène à se dire que ce pays (le nôtre aussi hein) a été bien à la traîne, de l’erzatz yéyé à l’indigence punk. Prenez la chanson hexagonale des années ’70 et mettez ça en face de ce qui se faisait aux Etats-Unis ou en Angleterre et on a vite l’impression de voir évoluer deux planètes...

Vous l’avez compris, ce bouquin est une somme, vraiment indispensable et dont on se demande comment on a pu s’en passer. C’est un des trop rares ouvrages qui offrent à la fois une perspective historique et une analyse critique.

Friday, April 20, 2007

Première écoute: 65 Days Of Static

On connaissait déjà les énervés de 65 Days Of Static. Par leur premier LP tout d'abord (One Time For All Times), par leurs incendiaires prestations live ensuite. C'est que ces rythmes hallucinants sont dus (en majorité du moins) à un être humain. Ou assimilé tant l'abattage est impressionnant.

On peut dire que sur ce The Destruction Of Small Ideas l'univers reste le même: batterie imprévisible et puissante, guitares énervées et puissantes, mélodies au piano, puissantes aussi. Ils tentent juste une incursion dans l'électronique plus basique et c'est un peu moins bien.

Le gimmick piano doux/guitare dure fonctionne toujours en plein. Ils ont un style bien à eux. Si le procédé est connu a priori, les titres s'enchainent sans ennui. On attend toujours les orages de cette musique et on n'est jamais déçus. Ils savent comment faire fonctionner une accélération. A aucun moment on ne regrette la présence d'un chant (c'est du post-rock, je vous avais pas dit?). Que du contraire même.

Plus de précisions, commentaires et arguments bientôt sur le vrai site.

Sunday, April 15, 2007

Première écoute: Arctic Monkeys

Un peu plus d'un an entre les deux premiers albums, c'est ce qui s'appelle battre le fer tant qu'il est chaud. Mais par les temps qui courent, c'est loin d'être un mauvais calcul.

Tant de groupes jeunes se sont cassés les dents en donnant une suite à leur première réussite qu'on tremble un peu pour eux. Et on a un peu tort. Cet album sent l'urgence, mais pas la peur (celle qui a paralysé Bloc Party). Leurs tournées interminables leur ont visiblement donné confiance. Ils se détachent un peu de leurs ressemblances avec des groupes comme les Libertines par exemple.

Après une écoute, il y a déjà un titre qui va repasser souvent dans mes tympans (Old Yellow Bricks). Il y a aussi des scories, des maladresses, un désir de trop bien faire. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je sens qu'on les attend au coin du bois avec un gourdin clouté.

Voilà voilà, laissez-nous le temps de passer les paroles qu'on imagine aussi inspirées que la première fois et on en reparle.

Thursday, April 12, 2007

Première Ecoute: Bright Eyes: Cassadega

Meuh non on vous oublie pas. Mais on se laisse dépasser de temps en temps. Nous revoilà donc.

Avec une sortie simultanée de deux très bons albums (Digital Ash In a Digital Urn et I'm Wide Awake, It's Morning) dans deux registres différents et un live convaincant dans la foulée, j'attendais beaucoup de ce Cassadega.

Première impression, la déception. Qui dure le temps des premiers morceaux, assez en deçà de Four Winds qui avait fait l'objet d'un EP récent et semble bien supérieur. Puis au fur et à mesure qu'on avance, on se laisse gagner par le savoir-faire. C'est que si on n'a pas nécessairement les surgissements des précédents albums, la qualité reste quand même là. On sent qu'il a voulu par moments voulu mixer leurs styles respectifs (plus folk et presque pop électronique) et se cherche encore. premier verdict, la pâte ne prend pas encore. Second verdict, c'est quand il pousse le principe folk le plus pur (celui des reprises de Pete Seeger par Springsteen par exemple) qu'il accouche de ses meilleures chansons (Four Winds, I Must Belong Somewhere).

Conor Oberst est bien un des plus grands talents folk-rock de l'époque, c'est confirmé. Mais de grâce, arrêtez de parler de Bob Dylan, vous allez le bloquer.

Evidemment, plus d'une écoute sera nécessaire pour accoucher d'une critique plus fouillée sur le vrai site. Si ça c'est pas du teasing d'enfer...

Wednesday, March 28, 2007

En vitesse: Firda Hyvönen - Until Death Comes

Les concerts, ça sert souvent à voir en vrai ce qu'on écoute dans des enceintes ou dans le casque le reste du temps. Mais l'inverse est vrai aussi. Je veux dire que l'envie d'avoir en CD ce qu'on a découvert par hasard en concert. C'est donc coincée entre un performance honorable d'Au Revoir Simone et une vraiment soufflante de Under Byen que j'ai entendu pour la première fois parler de Frida Hyvönen (Si ça vous intéresse, la narration du concert se trouve ici). Il ne s'agit pas de la nouvelle sensation du rallye finlandais mais d'une chanteuse suédoise.

Ce fort court album est une réussite, sans quoi je ne vous en parlerais pas. Pour plusieurs raisons. Tout d'abord, si vous ne vous intéressez pas à ce qui se passe dans les paroles, vous aurez une série de chansons bien exécutées, avec des mélodies de premier choix juste relevées d'un piano électrique (seul Come Another Night a une section rythmique). Ceux qui ne lisent que les livrets vont bien s'amuser de certaines des saillies de la dame. Qu'elle parle de vies qui prennent des chemins différents (I Drive My Friend) de l'éveil des sens (Once I Was a Serene Teenaged Child) ou encore de New-York (N.Y.), il y a toujours cette combinaison de sensibilité maîtrisée et d'humour corrosif. Pour ceux qui aiment écouter des chansons jolies et qui ont du sens, c'est un de mes conseils du moment (l'album est sorti à mon insu au mois d'octobre 2006). De plus, elle ne cadre même pas avec la grande série "les femmes dépriment" qui compte de plus en plus de membres (Marissa Nadler, El Perro Del Mar, Susanna And The Magical Orchestra, Jana Hunter, Kelly De Martino,

Une chanteuse qui peut entamer un morceau par "One Day I Was Not Drunk/And The Sun Was Shining Straight) a toute ma sympathie. L'album est fort court, ce qui fait qu'il est impossible de se lasser. Et c'est suffisamment bon pour passer plusieurs fois de suite.

Thursday, March 22, 2007

Première écoute: Panda Bear - Person Pitch


Il y a un an ou deux, on a critiqué à la chaîne des groupes post-punks ou revival new-wave par paquets de dix. Maintenant, ce sont les groupes du large spectre folk-psychédélique au post-rock qui arrivent dans nos oreilles (les miennes du moins) à une cadence infernale.

Le psyché-folk, pour ceux qui n'auraient pas suivi tous les développements hype récents, c'est un peu enregistrer deux chansons acoustiques dans un tunnel. Ici, la bonne idée est de jouer sur des boucles, créant une musique qui a sa propre dynamique. On sent la bidouille, le magma sonore n'est jamais loin, mais le résultat est réussi.

Cet album a obtenu la cote de 9.4/10 par Pitchfork. si je ne me trompe pas, c'est la meilleure de l'année. C'est pas une garantie, loin de là, mais ça pique la curiosité. L'album était dans le pipe de toute façon.

Une chose frappe par rapport à Animal Collective (dont le leader dePanda Bear est membre) ou Grizzly Bear, c'est plus positif, dans l'acception Imfrombarcelonnesque (néologisme en cours de brevet) du terme. Ce qui rend l'écoute très réjouissante. J'ai envie de retrouver cet album.

Cette musique est assez difficile à définir. Elle est le produit d'une accumulation de sons, mélangés et traités ensemble. Ne partez pas, le résultat met de fort bonne humeur et est digeste. C'est un pas de plus vers l'abstraction, les voix définissant des lignes mélodiques claires mais oubliez la notion de couplet-refrain, on est dans une construction qui confine plus à la mélopée. Ou à la ligne de tension chère à LCD Soundsystem.

On a donc une alternance de chansons genre les-beach-boys-passent-sur-une bande-magnétique-oubliée-dans-une-poche-avant-de-passer-à-la-lessive et de moments plus abstraits. Il esttrop tôt pour tirer des conclusions mais on est sans doute à une époque tordue de la musique.

A bout d'une écoute donc, on se dit que ce début d'année est d'une richesse folle. je vais d'ailleurs faire un bilan trimestriel bientôt. Panda Bear était annoncé comme un must-have et tient ses promesses. Reste à voir s'il résiste à la heavy-rotation. Rendez-vous est pris pour la critique complète. Laquelle va encore repousser les limites de l'exprimable. Jamais mes oreilles ne m'ont semblé si loin du clavier.

Wednesday, March 21, 2007

Marc-n'aime-pas-les-gens


Il faut tout d'abord préciser que le site dont je vais parler est un très bon site. Les avis sont pertinents, ils mèlent avec bonheur des groupes connus et moins connus, anciens et modernes. Et leurs dossiers sont complets. J'étais d'ailleurs pas fier de mes résultats au test sur les Smiths.

Si je prends le temps d'en parler, c'est que certaines phrases m'ont bien fait tiquer. L'auteur parle du dernier The Arcade Fire avec enthousiasme. Rien à redire, je me suis également copieusement emballé.

Mais dans l'introduction, présentant The Arcade Fire comme les sauveurs du rock (point de vue extrême mais défendable), il y a quelques élements discutables. Plutôt que montrer ma faconde en matière de sarcasmes et faire mon intéressant, je vais simplement citer les phrases:

"Aujourd’hui, les grands disques de rap se comptent sur les doigts d’une main, la dance n’existe plus et la techno est redevenue une matière pour collégiens."
"À l’inverse, le recul nous permet désormais de constater à quel point le rock a montré à l’époque une vitalité impressionnante, multipliant les genres, les expériences et les chefs d’œuvre à l’ombre du succès futile de Ace Of Base, MC Solaar, Laurent Garnier, les Spice Girls ou les 2B3."

Avoir des avis aussi péremptoires est pour le moins imprudent. Vous aurez compris où je veux en venir...

Une dernière précision des incohérences de l'enthousiasme: "Quant au single Intervention, c’est peu de dire qu’il va vous rendre heureux, vous accrocher un sourire à la face, vous gonfler les poumons au gaz hilarant, vous shooter au bonheur. Cette chanson donnerait presque envie de faire un saut à l’église du coin pour y entendre un bout d’orgue, ou - pourquoi pas - de se mettre au triangle.".
Pour rappel, les paroles de cette chanson sont:

"Working for the Church while your family dies
You take what they give you and you keep it inside

Ever spark of friendship and love will die without a home

Hear the solider groan,
"We'll go at it alone"


"I can taste the fear

Lift me up and take me out of here

Don't wanna fight, don't wanna die

Just wanna hear you cry"

"We can't find you now

But they're gonna get the money back somehow

And when you finally disappear

We'll just say you were never here"


Mais mettez-vous au triangle si a vous chante

(la version complète est ici)

Voilà, écrire sur la musique est compliqué, surtout si on tombe sur des gars mal lunés comme moi. Et je suis d'accord avec cette critique qui plus est. Ce ne sont que des détails, bien entendu, mais je suis content de m'être exprimé. Merci dites.

Friday, March 16, 2007

Première écoute - MAximo Park - Our Earthly Pleasure



Allez, un peu de rock anglais sur ces pages pour changer.

Voici donc le successeur de "A certain trigger" qui m'avait bien plu.

La première écoute révèle que la recette n'a pas changé. Maximo Park a toujours ce son particulier que lui confère le jeu de guitare energique de Duncan Lloyd, les synthés un peu baveux et un Paul Smith investi par son chant (le tout vaut d'ailleurs largement le détour en concert!)

Contrairement aux Killers , les Maximo Park garde ce côté proche, ces observations de petites choses et ce style de chant qui nous avait fait penser aux Smiths en découvrant ces deux groupes à peu près en même temps.

Le tout est assez réjouissant, alternant morceaux énergiques et pièces plus downtempo. Les jeux d'harmonie de voix, les transitions dans les morceaux sont bien pensées et forment des touts cohérents. Le tout donne envie d'aller voir ce que ça donnera en concert, surtout si vous aviez déjà apprécié A certain trigger.

J'ai déjà identifié quelques candidats qui risquent de repasser souvent dans mes oreilles, c'est bon signe!

Vous voulez vous faire vous-mêmes un avis? Il est en écoute légale sur le site de NME.