Tuesday, February 27, 2007

Le succès de The Shins

On n'est pas des oracles, juste des amateurs de musique qui cherchent à s'informer et faire parts de leurs goûts. Mais à l'écoute d'un album, on peut parfois avoir la sensation fugace que le succès est presque inévitable. C'est ce que j'avais ressenti à l'écoute de Wincing The Night Away des Shins. Je savais aussi que la campagne de sortie serait d'envergure (l'article en question est ici). Mais tout de même, ça fait plaisir qu'un album qu'on apprécie se vend bien.

C'est que lors de la première semaine de vente, il a tout de suite grimpé à la seconde place du classement des meilleures ventes d'albums aux Etats-Unis. Ce chiffre prend toute sa valeur quand on pense que leur meilleure performance était une 76 ème place. Le label, Sub Pop (les débuts de Nirvana, Soundgarden, etc...) n'avait jamais fait aussi bien.

En Belgique, il était bien placé pour la Fnac et conseillé par Le Soir. Mais ces derniers, pas à l'abri du ridicule, les appelaient The Shyns tout du long. Outre le fait que bon, c'est écrit sur la pochette et que ce substitut ne figure pas dans la langue anglaise, ça rappellera des souvenirs à ceux qui ont fait du sport à Herve.

Pour ne pas terminer sur une private-joke aussi pathétique, je vous encourage à écouter ce bon album, qui dans la catégorie pop accessible est quand même une réussite.

La critique de l'album:
http://www.mescritiques.be/spip.php?article435

Saturday, February 24, 2007

Session acoustique Vox: I'm From Barcelona

S'il est bien une chose qu'on ne pourra jamais dénier à Jérôme Colin, c'est son amour et sa connaissance de la musique. Je dois bien avouer que j'ai sauté en marche dans le train de Vox, son expérience Podcast. Mais depuis, je n'ai rien loupé. Les découvertes sont nombreuses, les infos aussi, l'humour itou. C'est évidemment un colloque de music-freaks (les concours sont pas piqués des vers) mais si la musique de ce blog (et a fortiori du site) est la vôtre, même partiellement, c'est un must. Vous pouvez le déguster de deux façons, soit quotidiennement du lundi au vendredi ou prendre toute la semaine d'un coup le samedi. C'est vous qui voyez.

Devant l'efficacité pop pas nunuche des suédois de I'm From Barcelona, on est un peu perplexe. Comment ils arrivent à faire ça? Un pan de la réponse est donné par cette session acoustique. Ils sont tout simplement 19 à chanter. A ce niveau-là, les compos déjà bonnes prennent des allures d'hymnes. Treehouse, déjà un des meilleurs titres de l'album, est impeccablement rendu par ces doux-dingues. Bon, je vous donne l'adresse, vous vous devez d'écouter ça. C'est au-delà du conseil.

Trouvez la session acoustique ici
Le podcast de Jérôme Colin est ici
Pour rappel, la critique de l'album est ici

Wednesday, February 21, 2007

Première écoute: Do Make Say Think - You, You're A History In rust


En plus des retours à la pelle, cette année 2007 est bien partie pour me voir raccrocher des wagons que j'avais laissé passer, par la bête limitation de ces journées de 24h.

Un wagon dans lequel je vais rester est sans doute Do Make Say Things. J'écris vite ce post avant qu'une deuxième écoute vienne ruiner le concept. Car j'ai tout de suite envie d'y retourner. A début, je pensais à une éniéme version de Toronto de Godspeed You Back Emperor (à rattraper aussi) ou des premiers Broken Social Scene. Mais non, j'aime encore mieux ceci, plus viscéral, plus fougeux, plus emballant. Encore des Canadiens de premier ordre. Je suis pas si loin pour le moment, je devrais peut-être aller faire un tour.

Ce grand album (je ne l'ai écouté qu'une fois je le rappelle) mérite une critique complète. Et peut-être même un concert dans deux semaines. On verra

http://myspace.com/doomachesatan

... And you will know us by the trail of Death - So Divided

C'est sur fois d'une critique élogieuse dans un hebdo télé belge de grande diffusion que je me suis procuré l'Album de Trail of Death.
Après quelques écoutes, je me sens un peu floué. Parce qu'effectivement c'est de l'indie mais certainement pas exactement ce à quoi je m'attendais côté style: c'est plus Foo Fighters qu'Arcade Fire, plus Razorlight que Beck.
C'est en fait assez convenu dans le style malgré quelques plages de transition à la Pink Floyd ou Radiohead, pour renforcer le concept alternatif.
Pour ceux qui aiment le dépaysagement et les atmosphères, ils seront servis, chacune des chansons ayant un style bien particulier, qui pour certaines évolue de plus en cours de route. C'est d'ailleurs là qu'on est parfois un peu perdu, se demandant où se trouve le fil conducteur et finalement à quoi servent toutes ces bifurcations maladroites. Parfois, au grés des mouvements, on touche des endroits plaisants seulement pour les quitter quelques instants plus tards. Frustrant.
Les chansons ne m'ont d'ailleurs pas vraiment marqué dans l'ensemble.
Agrébrable mais pas recommandable, voilà ma conclusion après ces quelques écoutes qui ne m'ont pas donné plus envie que ça de m'attarder sur le sujet.
J'en retirerai tout au plus les 2 premières minutes de Sunken Dream et Life, morceau entre Pink Floyd période The Wall et Bowie période Thin Machine.
A l'avenir, je me méfierai du Télémoustique!

En Vitesse: Tokyo Police Club - A Lesson In Crime


Pour tous ceux qui pensent que Bloc Party, c'était mieux avant, je veux dire ceux qui n'ont pas retrouvé dans le A Weekend In The City des Londonniens l'urgence et les morceaux emballants du premier album, il existe une alternative.

Passons sur le nom de ce groupe de Montreal, bien dans l'agaçante habitude de nommer les groupes en fonction d'un autre endroit. Concentrons-nous sur la musique. 7 titres sur ce A Lesson In Crime. 16 minutes en tout. Ca veut dire beaucoup. On retrouve donc un croisement entre la tension du premier Bloc Party (vous avez compris je crois) et la furie garage du premier Strokes, voire du premier Futureheads (Nature Of The Experiment).

L'EP est la durée parfaite pour ce genre de musique. Tout est de toute façon dit en peu de temps. Reste que c'est un peu cher pour la durée. On ne leur souhaite même pas tant on a déjà vu d'autres groupes se fourvoyer sur la longueur. Pourquoi défendre l'idée d'album à tout prix? Le débat est lancé.

J'aime bien ces critiques express. Quelques minutes et tout est dit.

Tuesday, February 20, 2007

Paroles 2006

Il est un eu tard pour rendre des bilans. J'ai d'ailleurs rendu le mien un peu trop tôt, en décembre, ce qui m'a laissé en chômage technique en janvier. Je profite de ce blog pour livrer quelques unes des paroles que je retiendrai de l'an passé. (illustration: The Pipettes)

La plus sympathique
I'm glad I didn't die before I met you (Bright Eyes: The First Day Of my Life)

La plus bitchy
If you think that this is rude then you should see what my friends do (The Pipettes: One Night Stand)

La plus conviviale
I want to buy you flowers/It's a shame you're a boy (Emilie Simon: Flowers)

La moins conviviale
I will sleep in our bed tonight, you can have the kitchen floor (iliketains: Stainless Steel)

Une des plus désabusées
All the feelings you got for me are like for a dog (El Perro Del Mar: Dog)

Une des plus désabusées
Life is a pigsty (Morrissey: life Is A pigsty)

Une des plus désabusées
La vie est une putain qui nous tient par la main (Joseph d'Anvers: La Vie Est Une Putain)

Une des plus désabusées
Tant pis pour les victoires/Et tant mieux pour les défaites/De toute façon on a toujours l'air aussi bête (Miossec: 30 ans)

La plus pratique
We will vacation, You will be my parasol (Be Your Own Pet: We will vacation, You will be my parasol)

La plus compensation
Music is my girlfriend/Music is my boyfriend/Music is my queen-sized bed (CSS: Music Is My Hot Hot Sex)

La plus observatrice
People don't dance no more/They're just standing like this/They cross their arms and stare you down and drink and moan and and diss (The Rapture: Whoo! Alright-Yeah... Uh Huh)

Marc

Première écoute: Deerhunter - Cryptograms

Il y a des albums dont toutes les chansons se ressemblent, dont on voit la direction tout de suite. j'ai écouté hier Tokyo Police Club et on ressent tout de suite ce qu'on est sensés resentir. Avec Deerhunter, je sais que je vais passer des heures à ma prendre la tête pour pondre une critique cohérente. C'est à la fois la pop déstructurée de Sonic Youth, de l'ambient très sombre, du shoegazing décalé, de la cold-wave bruyante. Plein de choses que j'aime mais dans un ordre déconcertant. Un album riche, qui m'assure un bon retour sur investissement mais le temps de rassembler toutes mes tartines pour ce Cryptograms, j'aurais déjà réglé le compte de toute une génération de groupes anglais de la semaine. On a un bien chouette hobby.

Marc

Saturday, February 17, 2007

Première Ecoute: Gruff Rhys - Candylion


Peut-être que je régresse, c'est possible. Mais j'ai tout de suite sympathisé avec la pochette de l'album de Gruff Rhys. C'est rigolo et pas prétentieux pour un balle. Les occasions de se réjouir d'une pochette sont trop rares. Donc je partage, c'est le but de ce blog...

Le nom est celui du chanteur des Super Furry Animals. Si leur album m'avait un peu semblé poussif, le projet solo est bien plus réjouissant. Les seuls morceaux que j'en connais vont de la comptine enfantine (Candylion) à la description d'un détournement d'avion stratosphérique superposé à une histoire d'amour contrariée (les 14 minutes de Skylon) en passant par une perle pop (Lonesome Words) ou des chansons en gallois (Gyrru Gyrru Gyrru).

Voilà, on en parle si on trouve le temps.

Marc

Tuesday, February 13, 2007

Première écoute: Carla Bruni - No Promises

C’est l’occasion d’inaugurer une nouvelle série. Je viens d’écouter pour la première fois le dernier album de Carla Bruni et ma première impression est une relative bonne surprise. Je n’attendais rien de cet album qui s’écoute agréablement. On peut juste dire que les orchestrations un peu plus denses que sur le premier album conviennent moins à la voix plus rêche. Je ne pense pas faire partie du public ciblé par cet album. Trop lisse, trop proprement produit, comportant trop de titres oubliables, c’est à des années lumière de ce que peuvent proposer des Basia Bulat, Marissa Nadler ou autres Feist mais de toute façon, cette tête de gondole n’a pas les prétentions artistiques de ces dernières. C’est de la musique pour ceux qui n’en écoutent pas beaucoup mais je suis sûr que ceux qui vont l’aborder avec l’information nécessaire (c’est en anglais) y trouveront leur compte. Mission accomplie sans fausse note, sans esbroufe et avec sincérité. Il faut juste savoir ce qu’on désire y trouver.

Bon, je dois quand même trouver plus d’arguments pour faire une vraie critique.

Friday, February 09, 2007

Le retour du blog

Si ça fait un petit temps que ce blog existe, il faut bien avouer qu'on ne s'en est pas exagérément servis. On a donc décidé de le réanimer en complément au "vrai" site, histoire de pouvoir publier des articles qui ne méritent pas complètement le statut de critique ou sont juste des pensées. Dans le domaine de la musique évidemment.

Donc nous revoici, passez nous voir de temps en temps...